Ce matin, coup d'oeil rapide dans la boîte aux lettres avant de partir bosser et là...

10 paquets de cigarettes étrangères mais de ma marque, éparpillées dans la boîte. Mes clés (YESSS!!)

Et une carte. Le coup de grâce.

Genre "j'ai écrit ça pendant les vacances mais je n'ai pas pu te l'envoyer, je n'ai pas oublié ton anniversaire, tout se passe bien. Grosses bises !"

La présence de mon adresse pourrait presque faire paraître la chose crédible.

Seulement c'est marrant, je suis convaincue que ça a été écrit après, je ne sais pas pourquoi... une intuition sans doute !

Quoiqu'il en soit il est sacrément gonflé. Encore une fois, il fait celui qui décline toute responsabilité dans la rupture. Genre, "je t'offre même un cadeau d'anniversaire, regarde quel homme sensationnel je suis !"

EN

FOI

Rééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééééé !!!!

(hmmm ça fait du bien de le dire tout haut !)

S'il attend des remerciements, il va pouvoir courir longtemps.

Ouf, cette histoire est terminée pour de bon, et j'ai hâte d'oublier tout cela bien vite.

Pourquoi certains e-mails font-ils donc aussi plaisir ??

Bon ce n'est pas vraiment que j'attendais une réponse, mais il est vrai que lorsqu'elle arrive alors que l'on n'y pense même plus, cela fait rudement plaisir...

Yop là !

:)

Un petit WE à Nantes, à l'occasion d'une crémaillère et c'est une grosse bulle de bonheur à l'intérieur. Imaginez une belle maison, un grand jardin, le soleil et plein de gens jusque-là inconnus et qui soudain se dévoilent.

Rien de tel, me concernant, que des moments comme ceux-là pour m'encourager à vivre cette voie. Celle de l'instant-présent, celle où l'on dévore chaque moment de bonheur avec une faim accrue pour emmagasiner les souvenirs et les ressortir lorsque le moral s'en ira un peu trop bas...

Interruption fort désagréable au milieu de cet espace de tranquilité par M qui laisse un message "je suis rentré, je n'ai pas pu communiquer pendant les 3 dernières semaines j'espère que tu ne m'en veux pas trop" (quelle idée !!). Je zappe, pas envie de ça maintenant, pas envie de prise de tête, juste rester le plus longtemps possible dans ma bulle.

Le lendemain, rebelotte. Je vois sur mon téléphone son nom s'afficher et je remets le téléphone dans ma poche. Le bip du message arrivé retentit. Je décide d'attendre... Jusqu'à ce qu'attendre soit une corvée. Je consulte ma messagerie et là bam ! "ok vu ton silence j'ai compris. Je te ramène tes clés dans ta boîte et j'ai saisi le message, j'ai l'habitude avec toi. Je te demanderai de ne plus m'appeler car j'ai décidé de changer complètement de vie"

Prends ça dans ta goule ma vieille.

J'était très en colère, très triste aussi de découvrir là à quel point son amour est factice. A quel point assumer est pour lui une tâche impossible. J'ai réalisé que pendant ces 3 semaines il semble avoir très bien vécu sa vie sans moi. J'ai compris l'énormité de la bêtise que j'ai faite depuis... 1 an, voire 2, de croire que son amour était vrai et sincère.

Non. Tout ce qui l'intéressait c'était juste de s'afficher avec moi. De savoir que j'étais dans sa vie. Juste une façade, un trompe-l'oeil. Rien n'a été sincère finalement. Rien depuis la 1ère rupture en tout cas.

Dans ces cas-là je lance un SOS à mon club des 4 (*) et j'appelle au secours une amie qui est au courant de la situation. Elle me réconforte et j'en ai bien besoin. Je me foutrais des baffes à être aussi crédule et naïve, parfois. Je sens le plomb descendre dans mon estomac et je l'écoute qui me dit "tu t'en fous, c'est un con ! laisse tomber, respire et va marcher... Rha si je l'avais en face, je lui casserais la figure !" Je souris en imaginant la scène et j'en avais besoin. Voilà, les amis c'est ça ; et aussi ceux que j'ai retrouvés après, en vrai. Ceux qui juste par leur présence apportent un réconfort. Il n'y a rien de pire qu'être seule et là je ne me le sens plus.

Maintenant j'attends juste les clés dans ma boîte et alors je pourrai enfin tourner cette page de ma vie à tout jamais...

(*) Un jour, je vous en parlerai... probablement !

Il y a des jours, comme cela où, dès le matin, la tête semble déjà avoir pris des longueurs d'avance sur le corps. Un peu plus tard, devant le miroir (pourquoi le miroir ? c'est toujours devant le miroir que cela m'arrive !) il y a comme un "tilt" qui se fait. La dernière fois que cela s'est produit, c'est lorsque j'ai pris conscience que le divorce était une option envisageable... option que jusque-là j'avais toujours écarté inconsciemment.

Ce matin, j'ai commencé par réaliser que le retour de M approchait à grands pas. Presque 3 semaines depuis son départ à l'étranger en vacances. Comme d'habitude, il m'a promis de m'écrire, de m'envoyer des mails, de se manifester par tous les moyens possibles... Je ne suis même pas sûre d'y avoir cru 3 minutes et de toute façon n'ayant pas eu mon mot à dire !...

Jusqu'ici, "chose promise étant chose dûe" j'attendais bêtement la concrétisation des paroles. Là, étonnamment je ne l'ai pas fait, et ô surprise, cela ne m'a pas coûté d'effort. Je savais par expérience que rien ne viendrait, donc j'ai vécu ma vie sans lui et je constate que je l'ai plutôt très bien vécue. Je suis sortie, j'ai bougé, vu plein d'ami(e)s et passé fort peu de temps chez moi, ce qui me convient parfaitement (car à force d'attendre qu'il soit disponible pour faire tout cela avec lui, je finis par ne plus rien faire du tout !). Le fait qu'il ne se soit pas manifesté une seule fois depuis son départ est passé légèrement au second plan. Non, rien : pas même un mot pour mon anniversaire. Silence radio absolu.Sympa. Classe Internationale le Monsieur. Chapeau bas.

Et puis ce matin j'ai réalisé que son retour ne devrait plus tarder désormais et une évidence m'est apparue. Difficile à expliquer mais c'est comme si une pensée stagnant dans l'inconscience depuis longtemps passait au conscient d'un seul coup.

Cette évidence, c'est qu'il fait en sorte que ce soit moi qui fasse le sale boulot pour mieux passer pour victime ensuite. Comment expliquer autrement son attitude ?? Il voudrait rompre, il ne s'y prendrait pas autrement ! Seulement voilà, le M est un lâche. Le M est du genre à embourber la situation de loin et à gémir ensuite qu'on le quitte sans raison. Après tout, si la pomme que je suis est toujours là à son retour et bien tant mieux, il pourra en profiter encore quelques temps ; (et c'est bien ce qui s'est passé jusque-là !) et sinon et bien il sufffira qu'il se pose, une nouvelle fois, en victime de l'odieuse femme que je suis, et l'honneur est sauf, Monsieur le Juge.

Tout à coup c'est amusant car tout s'éclaire. Lâche il a toujours été, et lâche il restera. Je le sais et je l'ai vérifié. Le M n'est pas du genre à affronter un problème ni assumer quoique ce soit ; une rupture encore moins que le reste !!

Je suis tout de même curieuse de voir l'attitude qu'il va adopter à son retour... Va-t-il me jouer la carte habituelle de la victime absolument innocente (hein ? je t'avais dit que je t'écrirais ??? ça m'étonne car blablabla...) ou sera-t-il dans ses petits souliers un peu gêné de son comportement ? (ma chérie je suis vraiment désolé, j'ai été dé-bor-dé : les enfants tout ça tout ça... tu comprends hein ?!).

Je suis contente, j'ai fait un grand pas. J'ai enfin trouvé une explication plausible. Maintenant wait & see. J'avoue que mon côté sadique brûle d'envie de le voir s'enfoncer une dernière fois dans ses sables mouvants et cette fois, je crois bien qu'au lieu de lui tendre la main, je ne résisterai plus à l'envie de lui enfoncer la tête des deux pieds !

Ce matin, sur mon pare-brise de voiture j'aperçois un papier. En fait c'était 40 pages extraites apparemment d'un bouquin. Arrachées (donc pas de titre de bouquin). J'ai jeté ça dans ma voiture et je suis partie bosser.

Je n'en vois qu'un capable de jouer à ce petit jeu-là, et du coup je n'ai aucune envie de lire. Arrivée au boulot je file chez mon amie P. et je me débarrasse du truc en lui demandant de le lire et de me dire. Là je n'ai aucune envie d'avoir le moindre lien direct avec lui. La tentation de jeter le tout me chatouille et pourtant un truc m'en empêche. Cela s'appelle de la curiosité. Comme toute femme je le suis. Pas trop ; mais suffisamment (et il le sait) pour m'empêcher de jeter le tout directement à la corbeille.

Pourquoi n'en a-t-il pas profité pour jeter mes clés dans ma boîte ?

Je parierais à 100 contre un que cet abruti a encore oublié le code.

Je pense que je vais changer une serrure. De cette façon je serai libérée de lui définitivement.

Je refuse d'entrer à nouveau dans quelque petit jeu que ce soit avec lui. Il va bien falloir qu'il le comprenne, et vite.

Je me demandais quand même...

Les hommes ont-il un problème génétique au niveau de l'engagement ? Non, parce que cela pourrait alors tout éclairer d'un coup ! En fait, c'est cela : ce n'est pas de leur faute ! Pourquoi donc ne l'ai-je pas compris plus tôt ?

C'est vrai qu'il est compliqué après plusieurs mois, voire années de vie en simili-concubinage, de s'imaginer à deux alors que (parfois) on était bien, tout seul, à jouer à Wow une bonne partie de la nuit, à visionner des cam pour tromper la solitude et à grignoter des chips entre deux goulées de soda... Ah qu'il doit être bon, ce temps-là pour que vous le préfériez à une vie d'adultes (un peu) plus responsables.

Seulement voilà, c'est bien aussi, la petite copine à dôté ! Après la Cam ou juste parce que le WE, parfois le temps est un peu long ! Et puis si en plus elle cuisine, si en plus elle est ordonnée, bonne ménagère (etc), alors là c'est le top du top, celle-là il ne faut pas la lâcher... Comment ferais-je alors avec mon linge ?!

Alors on jongle avec les deux et on hésite et on se tâte... Et bien souvent l'on se rétracte car ça fait peur, la vie à deux. C'est mieux en rêve, bien plus idéal !

Quel courage !..
Comme si "vie à deux" rimait avec prison et menottes.

Décidément je ne comprends pas les hommes. Ils veulent une femme, mais pas trop ; gentille mais pas trop, femme d'intérieur mais pas trop, sexy mais pas trop (enfin sauf pour lui !). Et lorsqu'ils l'ont trouvée ils s'enfuient.

A l'instant

- Bonjour pourrais-je parler à Marie T. s'il vous plaît ?
- Ben heu écoutez je viens déjà de lui passer sa deuxième soeur... vous êtes qui ?
- Heu... ben... sa troisième (j'ai failli lui dire qu'il y en avait encore 5 autres).

Il a fallu que j'argumente que c'était sa fête, c'est pourquoi tout le monde l'appelle !

J'imagine en même temps qu'un 15 août ils aimeraient faire autre chose que décrocher le téléphone...

Vous allez pouvoir penser à améliorer certaines relations que vous avez avec quelqu'un qui ne vous est pas indifférent. Ne compter pas trop sur votre moral qui est au beau fixe pour cela, faites plutôt confiance aux circonstances qui vous seront activement favorables.

Bon, je ne crois pas aux horoscopes,
Je regarde juste "comme ça" pour avoir la tendance. A priori je dirais que la tendance est favorable, voire bonne.
"L'amélioration" c'est quoi ?
Ah oui, j'ai une vague idée...

C'est comme le temps, s'il fait beau on sort, sinon...

Comment ça j'angoisse comme une midinette ? nan nan nan !

(Presque) pas du tout.

Je ne dois pas culpabiliser.

Je l'aime encore et je fonce dans les bras d'un autre, qui semble bien mieux me convenir (l'avenir le dira !).

Je n'ai encore jamais fait ça, mais si c'est le seul moyen de le quitter, je crois que j'ai trouvé avec qui le faire.

Mais je ne dois pas culpabiliser.

Il n'a rien fait, rien pour m'en empêcher ; à croire que c'est l'issue que, secrètement, il attendait.

Il m'avait promis qu'il m'écrirait, me causerait sur MSN, me donnerait de ses nouvelles par mail.

Résultat rien. Impossible de le contacter et lui semble bien s'accomoder du mode [mort ON].

Marre d'être à sa disposition, marre de l'attendre en vain, marre d'être la seule de nous deux à y croire.

Donc je ne dois pas culpabiliser.

Il était prévenu que si un autre me mettait dans ses bras, il ne faudrait pas qu'il s'étonne.

Il a juste répondu "oui, si ça arrive, je comprendrai..."

Alors que j'attendais un "NON ! jamais ça ! je me battrai pour toi !"

L'idiot, il n'a rien compris à rien, et maintenant je décide du mieux pour moi, après tout, il est temps que mon tour vienne.

Et je refuse de culpabiliser !

A méditer, riche en vérités...

Mars est en harmonie avec votre Mars natal : C'est l'occasion de concrétiser vos projets les plus intimes. L'opportunité de vous réaliser sur le plan sentimental vous est donnée et vous saurez faire preuve de courage et de détermination pour parvenir à vos fins.

Venus est en harmonie avec votre Venus natale : Les relations amoureuses seront protégées par la bonne conjonction des planètes. C'est l'occasion de de prouver votre amour à votre partenaire et de faire partager toutes vos émotions.

Venus est en conflit avec votre Saturne natale : Aujourd'hui, ce sont l'inquiétude et la méfiance qui prédomineront. La crise sentimentale que vous êtes en train de vivre vous procurera un sentiment de mal-être et il pourrait en résulter quelques souffrances psychologiques.

Saturne est en conflit avec votre Saturne natale : La psychologie dominera cette journée qui sera favorable à une introspection de vous-même. Vous ressentez un profond besoin d'analyser votre situation sentimentale et de redéfinir vos buts et votre idéal. Sachez tirer quelques bénéfices de la rigueur que vous vous imposez!


Mars est en harmonie avec votre Mars natal : Vous allez entrer dans une période où vous aurez besoin de tous les atouts nécessaires pour mener à bien toutes vos entreprises. Profitez-en pour régler vos affaires courantes.

Le Soleil est en harmonie avec votre Venus natale : C'est le moment de vous atteler à un projet à grande échelle, qui demande à la fois un engagement personnel de votre part et le sens des responsabilités. On attendra beaucoup de vous!

Saturne est en conflit avec votre Saturne natale : Le mal que vous vous donnez, "pour si peu de résultats" comme vous le croyez, finira par vous épuiser. Vous ne parviendrez pas à être efficace si vous vous imposez un tel rythme.

(Merci "auféminin.com")

Le ciel de Paname s'obstine dans le gris, on reprend le boulot et les autres s'en vont, lorsqu'ils ne sont pas déjà partis ; alors on se console (il le faut bien), on plonge dans le boulot en repensant à la mer, et finalement les journées passent !

Aujourd'hui j'ai choisi (et commandé... merci 'ternet) mon cadeau d'anniversaire annuel. Oui, c'est ainsi tous les ans, je me dis qu'après tout, moi aussi j'y ai droit, même si c'est moi qui me l'offre !

Mon appareil photo numérique ayant fait quelques chutes malencontreuses durant les vacances, j'ai donc choisi un nouvel APN. Allez, parce qu'on est en petit comité, je vous le présente :

Voici mon petit Lumix DMC-LZ 7

Avant les vacances, j'avais trouvé une promo d'un pack de deux lecteurs de DVD portables pour mes choupinettes. J'avais bien trié les CD à emporter, tout bien rangé et je suis partie, le nez au vent. Seulement 20 minutes plus tard ça a fait "tilt" dans ma tête...

On oublie TOUJOURS quelque chose lorsqu'on part en vacances, et là ce sont les lecteurs que j'ai oubliés. Les enfants ont eu beau me chanter "mais nannnn t'es pas nuulllle mamannn c'est pas graaave !" (en choeur les petits coeurs !) il n'empêche que c'était rageant, mais bref !

Sur les fameux 2 lecteurs, un avait un pixel mort. Pas de chance ! Mais de retour sur Paname, j'ai tout de même décidé de me rendre avec le lecteur défectueux dans le magasin qui me l'avait fourni (par internet) histoire de tenter l'échange.  Certes, les 15 jours étaient dépassés, mais qui ne tente rien... Etant une fidèle cliente de ladite enseigne, le responsable a donné son accord pour l'échange. (déjà là, c'est vraiment que les astres sont de mon côté car habituellement on m'aurait rembarrée vite-fait !)

Rapide coup d'oeil sur l'écran "oh on n'en a plus en stock ! éventuellement on peut rembourser si cela vous convient ?"  Faites mon Cher, faites donc !

Et c'est ainsi que le charmant monsieur, probablement subjugué par mon bronzage éclatant, mon sourire enjôleur et mes yeux de biche n'a pas fait attention et m'a remboursé les deux lecteurs au lieu d'un seul.

Certes j'ai vu venir l'erreur en ma faveur.
Certes, je n'ai rien dit...

Mais bon, pour une fois que c'est dans le bon sens, je n'allais pas non plus jouer les super héros. Je n'ai rien dit, j'ai laissé ma carte bleue se créditer et je pense déjà au cadeau d'anniversaire que cela me permettra de m'offrir !

On dirait que la chance bascule de mon côté ! il va falloir en profiter :)

(En fond sonore, Green Day reprend la chanson de Lennon "Working class hero")

(moi)    - Vraiment pas mal cette reprise !
(lui)    - Mouais, ça ne vaut pas l'original quand même !
(moi)    - Tu trouves ? Moi j'aime bien !
(lui)    - Oui, il interprète bien, mais bon, il manque quelquechose par rapport à Lennon !
(moi)    - Ah ?!...  Quoi ?
(lui)    - La souffrance !

Là, j'ai écouté et en effet, j'ai constaté que par rapport à la version de Lennon, l'interprétation de Billie Joe Armstrong est certes juste musicalement parlant, mais plate ; sans véritable sentiment, émotion ou vibration profonde. Cela contraste tellement avec l'originale de Lennon où les intonations, la respiration, chaque mot semble jaillir du plus profond de son être comme un cri... il y a alors comme une dimension supplémentaire.

Il y a des moments, comme ceux-là, des instants Karma où mon homme parvient, sans que je le dise, à prolonger mes pensées, mes émotions, mon ressenti. Et c'est tellement naturel chez lui qu'à chaque fois, je reste bouche bée...

[A écouter, l'album "Instant Karma John Lennon Tribute: Save Darfur", pour la variété de ses interprètes... et de ses interprétations !]

8h15, sur le pas de la porte il enfile son manteau. On se dit au revoir, on se dit à bientôt "peut-être la semaine prochaine, je ne sais pas quand !..." et puis au détours d'une phrase j'entends "...quand je serai installé ici..."

Ah bon ?

Il ajoute naturellement que oui, qu'en attendant de trouver quelquechose à lui...

C'est un beau début.

Il n'a pas dit quand, ni comment.

Il est comme ça mon loulou. Il retourne les choses dans sa tête et d'un coup il sort ça le plus naturellement du monde.  Mais je crois que c'est aussi pour cela que je l'aime, finalement.

Maintenant, on verra bien si c'était dit en l'air ou s'il l'envisage sérieusement. L'avenir le dira. J'ai hâte que l'été passe, que ces mois de séparation soient derrière nous et qu'on ait survécu à cela. J'ai hâte qu'il se décide, qu'il prenne goût à notre vie à deux et qu'il n'ait pas envie d'un ailleurs sans moi, sans nous.

Qu'il est dur pour moi d'acquérir cette patience !